Photo JL Benoit © Une Ferrari à Equip'Auto 2005

 

La légende FERRARI

Rétrospective sur cette marque prestigieuse - Deuxième partie sur les grandes heures depuis les années 1970 - Après la FXX c'est aujourd'hui la FF

J.L.B.Infos

Présentée à la presse à l'occasion des "Ferrari's days" à Maranello fin 2005, la FFX sera l'ultime évolution de la Ferrari Enzo. Ce sont 29 modèles qui seront construits sur un carnet de commandes qui aurait pu atteindre les 400 unités : "C'est la voiture la plus performante construite dans l'histoire de Ferrari, où les clients vont être les pilotes essayeurs (NDCL : Jusqu'à ce moment là, ils étaient deux pilotes usines sur cette auto de prestige), c'est un rôle gratifiant !" indiquait Jean TODT, Directeur de Ferrari passé Administrateur délégué en 2007.

 

De la Dino à la Daytona, la légende perdure !

En 1970 c'est la Ferrari 365 GT 2+2 coupé et spider qui abordent les grandes routes, la Boxer Pininfarina 365 au salon de Turin 1971 alors que sort la Lamborghini Countach à Genève. Dino ou Miura, le choix est difficile pour les fortunés. C'est l'oeuvre d'Andréa CATANZANO, ingénieur du développement à Maranello qui est présentée sur le circuit de Fioriano, la piste d'essais de la marque, devant les concessionnaires.

Suivra la 365 GTB/4 BB lancée à Paris pour le salon, d'une cylindrée de 4.4 L comme la Daytona, avec moteur alimenté de double carbu Weber triple corps inversés placés au-dessus. L'intérieur en cuir est particulièrement gratifiant, et va plaire dès les premiers instants.

En 1973, présentée sous la marque Dino, la 308 reçoit le nom de Ferrari et l'emblème du Cheval cabré qu'en 1976. Ce coach 2+2 à moteur central V8 laisse entendre un son incomparable. Il sera suivi de tout ce que l'on sait plus tard avec la marque. On atteint alors les 7500 exemplaires de la Dino V6, celle-ci sera homologuée en compétition. En formule 1, 1973 voit la B3 à radiateurs latéraux.

Le choix de la compétition, du GT à la Formule 1

Battue au Mans, la scuderia se retire alors en Sport après une belle bataille dans les deux dernières heures. Ferrari va orienter ses équipes et ressources sur la seule F1, laissant aux écuries privées le soin de représenter la marque en Catégorie Sport Prototype (victoire en GT au Mans 1974). 3 victoires en F1 avec Niki Lauda font revenir l'espoir Ferrari dans ce championnat. 312 T, 312 T2 avec boites tranversales et 12 cyl à plat vont contribuer à deux titres en 1975 et 1977, un an après son terrible accident au Nürburing. En 1980, c'est la 208 GTS Turbo qui s'adapte à la fiscalité italienne de l'époque détaxant les moins de 2 L de cylindrée. Prises d'air NACA sur les côtés, spoiler avant et grilles sur le capot avant comme la 512 BB, d'une cylindrée de 5 L et 360 cv, avec un toit style targa qui fait son apparition : Il s'ouvre comme sur certaines Porsche 911, puis la 308 GTS spider et GTSI.

En 1981, Jean-Claude ANDRUET et BALLOT-LENA sur une 512 BB emportent une 5ème place au général, ler en catégorie IMSA GTX au Mans. En 1982 va être lancée la série des Mondial, la 308 GTV qv pour Quattrovalvole. Il y aura un moteur V8 3 L deux soupapes à injection de 215 ch, un cabriolet à partir de 1983.

Photos JL Benoit © Ferrari 308 et 365 GTB Gr 4

 

"Possèder une Ferrari 250 GTO et la vendre, c'est mettre fin à bien des soucis financiers dans sa vie, telles elles sont rares et à des prix incomparables" indiquait Jean-Claude ANDRUET à nos confrères d'AB Moteurs à l'occasion d'une émission spéciale Ferrari. Hervé POULAIN confirmait "le prix d'une Ferrari 250 GTO est comparable à celui des plus grandes oeuvres d'art répertoriées".

En 1984, c'est la 512 I berlinetta boxer aura elle aussi un moteur soigné, radiateur avant et projecteurs rabattables puis l'apparition de la Testarossa avec un V12 à plat. C'est aussi une 288 GTO qui compléte la gamme des grands tourisme avec une apparition au salon de Genève pour 400 ch, et + 600 cv en version compétition, profitant ainsi de la technologie de pointe avec la fibre de verre, les ventilations du moteur en composite Kevlar , les nid d'abeilles aluminium et la fibre Nomex restitante au feu, deux turbocompresseurs pour alimenter le V8 alors que Porsche annonce une forte pression avec la nouvelle 959. Fin 1985 la production des 308 avait atteint 8000 spiders contre près de 4150 berlinettes.

Ensuite vers 1989 c'est la série des 412 du côté des grandes routières. Certaines seront décapotables mais objets de transformations spéciales par des carrossiers pour de grandes stars.

En 1990 sort la F40 aussi fanatisée du public que le sera la Testarossa. Logo moulé dans le grand aileron, vitres montantes : C'est un objet d'art. Le modèle 1991 sortira avec une suspension réglable et un témoin d'alerte lumineux sur la place de bord imposant l'arrêt en cas de surchauffe des pots catalytiques, avec des roues de 17 pouces dotées du dessin errari à cinq branches droites. Elle sera la plus rapide de l'époque avec 478 cv (459 pour la Porsche 959), présentée tout d'abord confidentiellement à quelques journalistes et surtout clients potentiels comme un produit directement issu de la Formule 1.

Plus modestement sort la 348 TB de 300 ch, une spider V8 de 320 cv à 7200 t/mn. En 1992, c'est la 512 TR qui rajeunit la Testarossa, presque un nouveau modèle produit jusqu'en 1994. La gestion électronique de l'injection et de l'allumage améliore la puissance de 31 cv portant ainsi à 421 ch celle qui allégée dans sa conception, perd aussi adroitement 45 kg. Les gains sont importants avec un 0 à 100 km/h de 4,5 sec et une vitesse maxi de 312 km/h. Le succès fera jouer les prolongation avec un modèle F512M pour "modificato". Des bielles en titane, un villebrequin moins gros et la porttée s'élève à 432 ch : Ce sera le dernier chef d'oeuvre sculptural de la Testarossa.

Le mythe FERRARI : Puissance et oeuvres d'art

En 1993, à Bruxelles, sort la Ferrari 456 GT coupé 2+2 avec un moteur V12 atmosphérique avant (442 cv pour 5.5 L) qui s'annonce alors dès ce salon comme une grande routière pour être produite longtemps avec tout de même une vitesse de 310 km/h.

Luigi COLANI a réalisé le modèle Ferrari Testa d’Oro qui a remporté en 1991 à Salt Lake City, le record du monde de vitesse. Le modèle commercialisé pouvait évoluer à 351 km/h pour un prix de 800 000 dollars et fut fabriqué en quelques exemplaires jusqu'en 1994.

1995 est l'année de la F50 avec une présentation au salon de Genève du nouveau bolide dessiné par Pininfarina, référence au demi-siècle Ferrari, légèrement plus rapide que sa concurrente, la Lamborghini Diablo. Apparaitra alors la McLaren F1, autre superstar des "Supercars". La F50 est équipée d'un V12 atmosphérique derivé de celui vainqueur en grand prix en 1990, un 5 soupapes/cyl., 4 arbres à came en tête donnant 520 ch, installé longitudinalement à l'arrière, équipé de pneus 335/30ZR sur des jantes étoilées à 5 branches capable de monter de 0 à 100 en 3.7 sec et 325 km/h, des suspensions comme en grand prix avec bras et basculeurs enttre les triangles et les ressorts hélicoïdaux pilotées par électronique. Elle est dotée d'un intérieur rouge et gris plus attrayant que la F40.

Photos JL Benoit © Ferrari Modena

C'est l'année aussi de la F355 Berlinetta, la GTS. Une F40 evoluzione participera au Mans 1995. C'est en 1996 la 550 Maranello, plus sportive encore que la 456 GT, moteur V12 avant aussi (318 km/h, boite à 6 rapports, 4 disques ventilés et perforés, quatre étriers à quatre pistons, système antiblocage ABS...), puis en 1997 le spider F355, un modèle F355 F1... avant que ne sorte la Barquetta Maranello 550 complétée d'arceaux de sécurité et de deux appuie-tête visibles sur une ligne particulièrement esthétique.

Photos JL Benoit © Formule 1 Ferrari 2002

C'est Michael SCHUMACHER qui redonne en 1996 le renouveau en F1 à Ferrari pour connaitre les heures de gloire successives que l'on connait. Au salon de Genève 1999 apparait la 360 Modena, une Ferrari compacte crée par Pininfarina équipée d'un V8 5 soupapes amplifié à 3.6 L de 400 ch (4,5 sec de 0 à 100 km/h et une primauté de puissance au litre), avec elle aussi une suspension pilotée électroniquement, et l'impulsion de Jean TODT au sein de la scudéria en F1.

En 2001, Ferrari comptait déjà à son actif 650 Grands prix de Formule 1 et 150 victoires, 9 championnats du monde des conducteurs et 11 des constructeurs depuis la création de ce titre en 1958. Les Sports ont remporté 9 fois Le Mans, 8 fois les Mille Miglia, 7 fois la Targa Florio.

Ce fut ensuite la Enzo, la Ferrari F2002 et F2003, une nouvelle grand tourisme, plus longue qu'une Peugeot 607 : Présentée à l'occasion du salon de Genève 2004, la 612 à boite séquentielle et suspension active qui ajoute du confort, avec toutefois une possiblité de sélection manuelle des vitesses, avec un contrôle de trajectoire, un prix de 226 000 € tout de même.

Photo JL Benoit © La Ferrari Enzo

En 2005, la Ferrari GG 50 était lancée avec un concept nouveau, c'est la première Ferrari signée par GIUGIARO dont c'est le 50ème anniversaire d'activité de style. Viendra ensuite le V12 coupé 612 F1 portant le nom du carrossier SCAGLIETTI ; celui-ci sera signé PININFARINA.

C'est en Californie au Sud de San Francisco que se sont réunis en 2005 les possesseurs de la marque sur un week-end entier pour le plus grand rassemblement du monde ; à noter aussi celui organisé par Modena Motorsport au Nürburgring en Europe en juillet 2005.

Et 2006 continuait dans la démesure avec face au spider Lamborghini Gallardo V10 de 4961 cm3, la Ferrari F 430 Spider de 490 chevaux pour un prix avoisinant les 173000 €.

Photos JL Benoit © Ferrari à la 7ème traversée de Paris, 355 F1 berlinetta et F 355

Voir l'édition 2007 de la Traversée de Paris

On l'aurait cru dévoilée aux U.S.A. car la plus grosse partie des Ferrari s'exportent là-bas, mais c'est encore à Genève pour le salon qu'est apparue la Ferrari 599 GTB, coupé deux places V12 de 620 chevaux remplaçante de la Maranello 575 M et plus ancienne 550. Elle dispose du moteur V12 central avant de série le plus puissant du moment, moteur provenant d'une évolution de l'Enzo, avec pour le design les lignes inspirées de la 612 Scaglietti. Son prix d'achat est d'environ 220 000 €.

En été 2006, des paparazis faisaient paraître les premières photos de la P 4-5, seul modèle en cours de conception, prototype qui aurait été commandé par un client milliardaire américain. Ce modèle était exposé en septembre 2006 au Mondial de l'automobile à Paris sur le stand de son designer, PININFARINA.

Photo de l'ambiance au Nürburgring de notre ami Helmut SCHNUG © Classics in Camera

Le designer, GIUGIARO a réalisé trois concepts pour Ferrari, le dernier le GG 50 avec lequel il roule personnellement "les deux autres concepts ont été créés pour des milliardaires, pour celui-ci, j'ai voulu me faire plaisir, j'ai trouvé que c'était temps de penser un peu à moi..., l'inconvénient est que quand je m'arrête avec celui-ci je ne peux plus repartir, tout le monde m'aborde et beaucoup veulent repartir avec sur un camion !" disait-il en plaisantant lors de la remise des 60ème Trophées de l'Automobile au Pavillon Gabriel à Paris, en novembre 2006.

Photo JL Benoit © Le concept car Ferrari de Giugiaro GG 50

Originalité toujours, cette ferrari grandeur nature tricotée entièrement de rouge, un record ayant nécessité dix mois de travail et 19000 mètres de fils. C'est Lauren PORTER, étudiante à l'Université de Barth en Grande Bretagne, qui a réalisé cette oeuvre d'art mise en vente au salon "L'aiguille en fête" au Parc Floral de Paris en mars 2007.

Le département "Classiche" de Ferrari est une activité récente de l'usine de Maranello ; sur 1000 m2, ces ateliers permettent de restaurer des véhicules et de les certifier, un coût de restauration qui peut approcher le prix d'une neuve... avec à la clé un certificat d'authenticité. 250 avaient été effectuées au 1/5/07, avec un carnet de commande en attente encore plus important.

Voir notre page spéciale sur le rassemblement Ferrari organisé au Nürburgring par Modena Motorsport

2007 : Le 15ème titre de champion du monde des constructeurs en F1

En septembre 2007, à l'occasion du Salon de Frankfurt sur le stand Ferrari, Michael SCHUMACHER est venu présenter la nouvelle Scuderia 430, voiture proche de la F1 au niveau technique alors que la fin de semaine permettait à Ferrari de remporter avant l'heure le championnat du monde des constructeurs de Formule 1 à Spa-Francorchamps avec la victoire du finlandais RAIKKONEN, le 15ème de l'histoire de l'écurie italienne.

Retrouvez notre reportage sur les Ferrari et Rétromobile 2007 vente Christies

Voir notre page spéciale sur l'historique de la marque et les débuts de Enzo FERRARI

2008-2009 : Encore des nouveautés

Au salon de Bruxelles 2008, la part du stand de Ferrari était de taille et avec une place à la nouveauté.

Photo JL Benoit © Sur le stand Ferrari au Salon de Bruxelles

Toujours présentes et plus nombreuses d'années en années, les Ferrari du Tour Auto 2008, n'allaient pas passer inaperçues sur les petites routes et sur circuits, en particulier la Enzo mais aussi la nouvelle F 430 et la Scarletti 612.

Photos JL Benoit © La 612 Scarletti et la F 430

Ferrari préparait alors pour le Mondial de l'automobile de Paris 2008, la nouvelle Ferrari California d'un prix envisagé de 200 000 € pour 460 chevaux.

La FXX, reprend la technologie de la Ferrari Enzo.

La 599XX V12 de 6 litres de cylindrée développe 700 chevaux ; elle s'inspire de la 599 GTB Fiorano. Ce modèle est équipé de "l'Actiflow TM", une technique de ventilation permettant d'aspirer l'air sous la voiture dans un diffuseur, comme en F1, le coffre étant équipé de deux ventilateurs. Cette invention s'inspire de la Brabham BT46 que pilotait Niki LAUDA en 1978. L'ordinateur de bord de la 599XX reprend le "High Performance Dynamic Concept" permettant d'équilibrer sa conduite en fonction de la réaction du véhicule. On doit aussi la qualité et résistance de la peinture de la 599 par sa couche fine de céramique qui est apposée après celles déterminant le choix de la couleur, un travail qu'effectue des robots mais qui est vérifié avant la sortie du véhicule, dans les moindres détails, y compris par un contrôle de l'épaisseur de la peinture qui doit être égale partout.

Les enchères aussi continuent à augmenter dans la marque, comme cette Ferrari 250 Testa Rossa cabriolet noir à liseret rouge et blanc sur son museau avant, qui a été adjugée en 2009 pour une somme record de 9 020 000 €. Elle fait partie de l'une des 34 voitures similaires construites de 1956. A son palmarès elle a à son actif plusieurs victoires en Amérique du Nord et du Sud.

Côté production, la F 430 Scuderia a été développée par Michaël SCHUMACHER avec ses jantes de 19" elle s'avère une grande routière, avec de nouveaux boucliers avant et deux sorties d'échappement et un extracteur d'air comme en F1 ! Sous le capot transparent, un cache culasse en carbone, on a gagné 20 chevaux par rapport à la F430 d'origine - le V6 n'est plus pour un V8 - pour atteindre 510 chevaux. L'admission d'air a été retravaillée, la boite de vitesse elle aussi est issue de la F1 avec six rapports sur boite séquentielle - comme pour le modèle F 430 Spider -. A l'intérieur, l'instrumentation de bord est complète, sous le volant le compteur principal est sur fond jaune, le carbone encore une fois légion. 5 modes de contrôle permettent un règlage au volant, trois pour la boite et le moteur en fonction de l'usage - pluie, sport ou race - et deux pour la suspension - confort ou sport -. On atteint le 0 à 100 en 4,6" et avec 6" de plus le 200 km/h gràce à un couple de 470 Nm. La vitesse de pointe monte à 320 km/h pour un prix oscillant entre 159000 et 208000 € pour l'une ou l'autre version, le spider venant à mi-chemin dans la gamme de prix.

Voir notre reportage sur les Ferrari présentes sur la Caravane du Tour Auto et les "voitures ouvreuses" 2008

2010 : Toujours plus...

Ferrari qui employait en F1 Felipe MASSA et Fernando ALONSO annonçait la sortie imminente de la 599 GTO en avril 2010 ; elle sera produite à 599 exemplaires. C'est la plus rapide de toute avec un 0 à 100 annoncé en 3'35... Le prix n'a pas été diffusé immédiatement, mais au départ fixé à 300 000 € !

Pour faire le point à l'usine de Maranello, le département "Classiche" de Ferrari avait à ce moment là une dizaine de modèles inédits à vendre, comme cette 750 Monza blanche aux bandes bleues ; en production, la firme assurait la naissance d'une trentaine de voitures par jour, répondant aux files d'attente des carnets de commande. En parallèle dans le même bâtiment deux chaînes parallèles fonctionnaient, l'une pour la California, l'autre pour la 458 Italia.

A ce moment là, la Scuderia en était à sa 252ème victoire et 15 titres mondiaux, le chiffre 252 étant noté sur l'une des dernières Ferrari F1 à vendre dans cette usine, les monoplaces étant estimées entre 600 000 et 2 M € et proposées au public pour une saison de courses privées à 200 000 € !

Ferrari préparait la 458 Challenge équipée d'un V8 de 4,5 l de cylindrée pouvant développer plus de 570 chevaux ; les premiers tours d'essais sur piste ont été effectués sur le circuit de Vallelunga.

2011 : Un break de chasse !

Ferrari a présenté la nouvelle FF à Maranello en présence de ses pilotes dont Fernando ALONSO. Celle-ci sera découverte au public du salon de l'automobile de Genève. Elle est équipée d'un V12 développant 665 chevaux pour une vitesse de pointe de 335 km/h ! C'est aussi un "break de chasse" de 4,9 mètres de long, le premier 4 roues motrices de la marque, ce qui explique l'abréviation "FF" pour Ferrari Four. Son prix de base est fixé en France à 261000 € pour 1,880 tonne, un poids relativement léger dû à l'abondance de carbone et des sièges en magnesium. A l'intérieur, le volant comprend différentes commandes avec de chaque côté les palettes pour les deux boites de vitesse qu'équipent l'auto, 7 rapports pour l'une avec double embrayage et l'autre à 2 vitesses plus la marche arrière pour la traction intégrale - Celle-ci est une véritable prouesse, elle ne pèse que 45 kg. Parmi les boutons au centre du volant, figurent celui de règlage des suspensions et celui du mode de conduite choisi. La production envisagée en avril 2011 était annoncée pour 1000 exemplaires par mois. C'était très vite un succès cette première 4x4 de la marque italienne ! Essayée sur la glace à plus de 160 km/h en Laponie, elle présente une tenue incomparable pour une quatre roues motrices des plus basses et design du monde. En 2015 on la trouvait toujours au catalogue pour... 275000 €.

En septembre 2011, tout juste avant le salon de Frankfurt, c'est la 458 spieder que l'on attendait avec plus de 550 chevaux sous le capot et une facture de plus de 200 000 € !

2012 : SP 12 EC, commande spéciale pour Eric Clapton

En mai 2012 Ferrari sortait un modèle unique, issu de la 458 Italia, pour le collectionneur et musicien Eric CLAPTON il s'agissait de la SP 12 EC.

2015 : Sortie de la 488 GTB

En mars 2014 Ferrari présentait la 488 GTB au salon de Genève. Un nouveau modèle unique sortait de l'ombre lui aussi, un modèle préparé spécialement, avec un bleu Ferrari issu de la F12.

 

Si vous souhaitez déjeuner proche du circuit de l'usine,

voir l'adresse à ne pas manquer dans nos pages "gastronomie" à l'étranger

A ne pas manquer, voir la Sortie du Scuderia-Club Ferrari en mai 2011

Voir sur le site de PRESSadom, notre page sur les sélections d'ouvrages : Sur l'automobile aussi !

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